S'il n'y avait ta fontaine, Mélusine,
pour garder au vif du cœur
une deuxième issue à tous les contes,
depuis longtemps nous serions réduits
à la résurrection pétrifiée
d'une île de Pâques –
Mais quand ton visage-écho
où s'épand l'ancolie des fatigues,
s'exerce à l'agonie dans l'or du Sabbat,
notre sang boit le souvenir
dans un paysage
qui fut là déjà
et dans la pré-naissance doucement assoupie
de l'âme –
Nelly Sachs, Exode et Métamorphose, traduction de Mireille Gansel,
Verdier 2002, p. 43.
Nelly Sachs dans Poezibao :
Note
bio-bibliographique,
extrait
1, Dans le
crépuscule du matin
extrait
2, Si loin dans le sommeil
extrait
3, Traverser la mort comme l’oiseau traverse l’air
extrait
4, Déshérence, peau
extrait
5, chaque jour s’approcher d’un pas
extrait
6, peuples de la terre, vous qui avez la force des astres inconnus
extrait
7, Chœur des choses abandonnées
extrait
9 (correspondance avec Paul Celan)
rencontre
autour de Nelly Sachs
un
entretien épistolaire avec Lionel Richard (1968),
index
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