
Le mûrier me prend le poignet
Pour que je le regarde
Faire tomber de mes yeux les fruits noirs
Il me griffera à chaque fois qu’il faudra
Non pas jusqu’à l’os
- C’est moi qui marche sur lui -
Mais pour qu’un trait avec mon sang
Me réveille
Revienne
- C’est aussi le début d’une danse -
Quand tenir la main traverse la peau
D’une seule chaleur
Qui courbe les épines et les garde.
Ariane Dreyfus, La durée des plantes,
Tarabuste, 2006 (en cours de réédition)
Ariane Dreyfus dans Poezibao :
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bio-bibliographique, extrait
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