Béatrice Bonhomme a bien voulu donner à Poezibao ce texte "Heather Dohollau : l'évidence
lumineuse", qui est celui de sa communication au Colloque de Cerisy qui s’est tenu du 9 au 12 juin 2005, sous la
direction de Daniel Lançon et Tanguy Dohollau, colloque dont les actes sont
publiés aux Editions Folle Avoine (directeur Yves Prié) le 14 octobre 2006. Je
remercie Yves Prié, Heather Dohollau, Daniel Lançon, Tanguy Dohollau, les
organisateurs du colloque et bien sûr, en tout premier lieu Béatrice
Bonhomme
Le lieu de la poésie d’Heather Dohollau
par Béatrice Bonhomme
A lire et relire Heather Dohollau, c’est un peu
comme si le lieu était partout et se mettait pourtant à manquer, comme si le
sol se dérobait, comme si le réel semblait soudain peu sûr. On pressent un
mystère, un secret, un trésor et lorsqu’on voudrait « ouvrir
l’enveloppe »[1],
tenter de pénétrer le lieu et qu’un « autre espace » s’ouvre par
cette trouée,[2]
c’est notre manque même qui revient à la surface, creusant encore notre
impuissance et redoublant notre quête. Nous voudrions retrouver cette chose
perdue qui brille mais ne fut jamais nôtre[3],
découvrir le lieu de cette stèle d’absence, tenter de décrypter l’image
reflétée dans le miroir.
Ainsi ce
lieu que je vais tenter d’évoquer reste-t-il, en fait, incernable comme le lieu
absolu d’un non-lieu, lieu nimbé de lumière mais qui disparaîtrait au regard,
lieu plein qui est un vide, trou creusé dans le jardin d’Alice, comme un espace
de résonance, qui permettrait à la poésie d’être mais qu’on ne pourrait jamais
saisir, « Une maison de verre où tout ce qui est dehors est dedans »[4].
Un lieu de double vitrage, un lieu séparé de nous par la vitre, et ce n’est pas
hasard si Bonnefoy établit une relation d’équivalence entre le lieu et le dieu,
lieu comme dieu caché de même que chez Pierre Jean Jouve, Dieu est séparé de
Paulina par une vitre :
J’écris
pour voir ce qui reste à l’extérieur
qui
vient s’appuyer contre la vitre du texte
Le poète apparaît comme
la porteuse d’absence et le lieu de sa poésie s’ancre dans un lieu, qui se
trouve nulle part et partout, excentré et au centre :
Et les
murs sont perdus dans la transparence [6]
Entre-deux
paradoxal à la manière de ces tournures négatives rappelant la méthode
apophatique de certains mystiques :
se mêler
aux lieux porte à la transparence [7]
lire la suite de ce texte (et toutes les références) en cliquant sur le lien ci-dessous.
Les
traces du poète sont en absence, en retrait, le sens se dérobe au moment où
l’on croit le saisir. Nous nous trouvons
devant une poétique de la suggestion, évocation de ce qui ne peut se dire,
moyen d’approche de l’inconnaissable, coup de sonde dans l’invisible comme ce
fameux aphorisme de Lichtenberg et son couteau sans lame auquel il manque le
manche, et pourtant le couteau des vers d’Heather Dohollau tranche à vif et la
transparence cristalline de cette poésie a la force d’une lumière.
Car le
lieu est d’abord ici une lumière. Mais cette entaille, cette coupure crée aussi
une sorte de vide dans le langage, les traces du poète se trouvant en absence
comme pour mieux guider vers la vraie vie. Éloge de l’absence qui, seule,
permet de rendre la présence, inscription d’une part et effacement de l’autre,
la statue est dissoute pour qu’apparaisse le geste du sculpteur, ce qui est
essentiel ne se percevant que par le creux qu’il dessine. Le poète est comme un
peintre de repentirs ou de réserves, qui fait naître un monde d’abord par ces
vides.
Il y a
refus de fixer, de stabiliser et tout est dans ce tremblé, dans cet entre-deux,
dans cette tension entre fixe et mobile comme si le poète enclavait le vide et
le rendait soudain visible entre schéma déceptif et épiphanie. Et pour prendre,
le poète se déprend, il ne saisit au vif que dans le dessaisissement. Le poème
est bifurcation tourbillonnante, sur fond de retrait. Reste une poésie de ce
qui se montre et se cache en même temps, le poème manifestant une présence-là
énigmatique, écliptique comme un battement, présence qui déroute toujours de
nouveau le sens, la situation, la substance.
Le retrait de
l’être semble la condition de son
apparition. La dissidence est ici séparation active, action menée au nom de la
séparation. Il s’agit de faire du dessaisissement la matière friable de la
parole : « Cette nuit dans un rêve Novalis m’a dit "Ne prends
pas, sois saisie"»[8] Poésie
du dessaisissement et du retrait, actio
in distans, pour reprendre les termes de Jacques Derrida, elle est aussi
poésie de l’oxymore, de l’ici-là-bas, de l’ombre-lumière, l'oxymore permettant
à Heather Dohollau l’évocation quasi simultanée de tout un monde en deux mots.
Pour ce poète, en effet, ce qui vaut dans l’oxymore, c'est cet angle absolu,
impossible qui ouvre sur l'abîme. Rencontre de deux lignes de virtualités,
événement qui consiste à se séparer, à vivre l'exil, tout en étant lié en un
point, dans une quête de l'Unité. L’œuvre de Heather Dohollau repose, ainsi sur
une sorte d’entre-deux « C’est dans l’entre-deux/ Que le monde est
réel »[9], ou de
paradoxe que l’on pourrait énoncer ainsi : comment nommer ce qui n’a pas de
nom, comment parler ce qui est sans parole ?
Ce lieu, en effet, est avant tout espace
paradoxal de résonance par le vide qu’il contient, passoire trouée d’étoiles,
absence où l’instant semble se constituer d’un abîme où tombent les choses, un
« creux » du temps[10].
Et de même que d’un plein, il fait vide, d’un endroit, le lieu se fait envers,
orientation de flèche et d’archer retournée par la blessure[11],
approche oblique d’un labyrinthe où rien n’est de face, où nous sommes à
l’extérieur de nous-mêmes : « Comme un gant retourné/ Portant le
creux intérieur au dos de la main[12].
Ce lieu inversé, lieu comme retournement du regard se transmue parfois en
théâtre, trompe-l’œil, reflet, double plafond, rues doubles ou murs doubles, le
mur ultime restant caché par les autres. Le lieu devient celui d’une
représentation qui, précisément, n’aurait jamais lieu, lieu encadré par les
bords de la fenêtre ou du tableau et qui permet comme un arrière-champ, une
vision de l’autre côté : « Regardant par la fenêtre/ je me vois de
l’autre côté »[13].
Mais dans l’entre-deux, demeure la faille, la séparation, « (…) le
talisman rompu/ dont la blessure respire », « l’écart d’une
vie », « la fracture du jour » qui permet l’ouvert[14]
: « Cela sépare/ De chaque côté »[15]
et c’est l’air, le creux, le vide, la déchirure entre les murs, qui résonnent,
qui permettent la résonance même des mots.
Mais dès lors, le lieu est une distance,
éloignement des contes de l’enfance et du pays des merveilles que l’on ressent
à travers « le château du cœur »[16],
les portes ou le miroir d’Alice. Et le lieu est un lieu déplacé, décalé, jamais
là où on l’attend, lieu d’où l’on se retourne pour regarder ailleurs, un
ailleurs d’ici aux montagnes inversées, un ici de là-bas. On pense à
l’arrière-monde Nietzschéen. « L’arrière-plan éternel » qui est
paradoxalement « éternellement au devant de moi », « pays
d’avant les mots »[17].
Un avant-arrière-monde[18],
derrière lequel il y a peut-être le jardin d’Éden, jardin magique où le ciel
s’inverse, jardin décrit avec sa verdure et ses murs, jardin merveilleux
d’Alice. L’ontologie du poétique chez Heather
Dohollau en passe ainsi par la présence insistante d’un abîme en arrière-forme,
issue de la remontée d’un temps mythique, d’un moment où la chose était là. Éclat
du fraîchir. Certes coupure et faille mais revirginisation. Surgissement d’un
dire, elle ne porte sens qu’en se défaisant. La parole se maintient
seule, risquant sur le blanc de la page, l’affirmation de sa présence.
Car le lieu de l'expérience poétique d’Heather
Dohollau est, en effet d’abord le lieu du Livre et des mots écrits sur la
page : « Le noir aspire le blanc/ il couvre le papier d’un nombre
infini de petites clefs »[19]
le monde entier est comme un livre à feuilleter, celui d’Alice au pays des merveilles. Le tissu du poème, « mouchoir
d’herbe »[20]
construit un écheveau inextricable fait de « fente »[21]
de « pli »[22],
de repli et de « coquillage »[23],
de déchirures et de superpositions (« Cousu de fils blancs»[24],)
ligne défaite[25],« Point
à la ligne »[26]. Dès lors, le lieu, c'est peut-être d'abord et
tout simplement la page qui n'est plus une simple surface : « Le
spectre des couleurs sur le blanc intact/ De la dernière page »[27].
Ainsi il y a substitution du lieu par un espace tout autre, en apparence, celui
de la page, du poème, du livre : « Un lieu de regard »[28].
Cet espace de la page constitue un lieu de représentation et de non
représentation tout à la fois, lieu d’une représentation paradoxale ou d’une
aporie de la représentation. La peinture restitue un lieu qui n'est jamais
déterminé. Où est le tableau ? Nous ne fixons pas le tableau en son lieu, nous
voyons selon lui. Nous ne voyons pas la chose mais le terme de l'approche de la
chose puisque la peinture mime cette approche. Les textes d’Heather Dohollau
évoquent ainsi très fréquemment la peinture, jouant parfois même avec l’ekphrasis : « Une
fresque du bord du chemin/Où amour est regard »[29].
Le lieu et l'instant de la peinture est, en effet, un point qui ne se situe ni
dans la pénombre du dedans (l'atelier ou le dépôt invisible des gestes en
mémoire) ni dans la lumière du dehors (le visible et le vert le flot de lumière
naturelle du dehors) mais peut-être dans l'intersection des deux espaces[30].
La poésie d’Heather Dohollau est visuelle, picturale, de Pages aquarellées au Dit des
couleurs, cette poésie est lieu de lumière, Matière de lumière, et le lieu est d’abord un regard. Et le poème
est comme un cadre d’où l’on pourrait sortir comme d’un tableau, toile œuvre
picturale, épaisseur d’une boîte de couleurs :
En bas de la toile
En bas de la page [31]
Expérience
des limites du subliminal au sublime :
Les voix qui chantent sont aiguës
et les notes nous suspendent
soudain comme ce Christ oiseau
un instant dans les airs[37]
Et dans ce lieu pictural ou musical du texte,
s’ouvrent des horizons intimes, lieux référentiels, lieux biographiques, lieux
d'enfance, lieux des langues :
Heureusement que je n’en ai que deux
Car elles changent de place
Parlent entre elles
Inversent les noms sur les portes.[38]
Chez Heather Dohollau, ce lieu qui habite le
texte est d’abord le lieu de l'origine, car la poésie, c'est la mémoire ou
plutôt la remémoration. Il y a un travail mnésique qui touche au mythe
d'origine, au roman familial. Il y a donc un lieu ou des lieux référentiels
avec une poésie qui possède, bel et bien, une base biographique, liée à des
objets, des situations ou des personnes impliquées dans la vie, et en même
temps la transformation, la transmutation de cet espace référentiel en espace
fictionnel, la poésie s'efforçant de gommer ou de transformer cette ou ces
références sans quoi elle ne serait pas. Lieux d’origine, Treherbent dans le
sud du Pays de Galles, Penarth, Cardiff. Puis lieux de jeunesse, Paris, Londres,
île de Bréhat. Lieu de vie : Saint-Brieuc, entrecoupé de voyages, Venise,
la Toscane, Rome, l’Iran, la Russie, Istanbul, la Pologne, l’Espagne, le
Portugal, la Tunisie, la Suisse… Ronde des lieux et des temps. Il s'agit de
retrouver les traces laissées en soi par le passé, transformées par le temps,
l'imagination. L'espace personnel, référentiel est stylisé et comme effacé,
transposé par la remémoration. L'espace est ainsi projection affective de la
mémoire, mémoire d’un oubli, espace chargé puis déchargé d'histoire et de
souvenirs qui s'attachent à des lieux, mémoire redoublant le trajet effectué
pour le transformer en espace intérieur, topographie magique revisitée par
l'enfance. L'enfance est là convoquée pour essayer d'installer dans la langue, un
lieu : « Vu du pays si peu réel de mon enfance »[39].
Un paysage se constitue qui passe par quelques éléments comme des localisateurs
dont on ne peut préciser s'ils sont métaphoriques ou référentiels. Ces voix
sont liées à une mémoire tactile et physique mais imprécisable :
Ce qui me reste est la mémoire des lieux
Où j’ai cherché par des questions posées
A dire ce qui est [40]
Le poème revient sur une naissance, il est ce
retour en parole Odyssée ( « Seule je fais des sorties / hors des miroirs/
(…) comme Ulysse traversait Ithaque/ l’embrassant de son ombre »[41]
et cela même si la poésie est dépassement de la posture nostalgique. Le rapport
au lieu devient alors l'approfondissement d'une dimension temporelle, un lieu
de mémoire. La quête du lieu est métaphore de la quête du passé et prend la
forme d'une navigation mais aussi d'une archéologie : « (…) les
feuilles tombées des arbres/ Ont mémoire de longs jours au goût de
souffre »[42].
Le vrai lieu est temporel, souffle de
mémoire, il postule le surgissement par fouilles archéologiques répétées d'une
plénitude perdue, d'une dimension temporelle révolue.
Mais cette dimension temporelle n'est pas
seulement personnelle. « Trouvée sur cette plage de longue
mémoire »[43],
l'œuvre résulte de plusieurs stratifications historiques, permettant une
plongée de plus en plus profonde dans le passé comme un archéologue ou un
géologue qui, dans leurs fouilles, rencontrent d'abord les terrains les plus
récents puis gagnent les plus anciens, « Comme si la mort habitait trop la
terre »[44].
Le poète doit désormais se
faire trouveur, découvreur, navigateur, pour pénétrer l’os des choses et tenter
de retrouver, à travers les brisures, l’inscription originelle. Il s’agit de
chercher la trace archaïque, enfouie, la lettre perdue, la graine originelle,
la clef d’Alice… Il y a quête d’un centre, d’un lieu de source. L’invisible
trésor est désormais caché. En même temps, comme l’explique Novalis, qu’il y a
signe, il y a retrait du sens, dérobade du sens et de l’origine. Tout est
toujours déjà trop loin pour être jamais saisi. Une déchirure ontologique
laisse entrevoir la beauté mais c’est à travers les failles, les blessures et
le manque. Ainsi le lieu de l'origine est-il habité par un sentiment très
puissant de marge, de décalage.
L'identification à ces origines tremblées, décalées, superposées peut
dès lors se comprendre, comme un sentiment d'étrangeté. On peut se demander si cette identité multiple n'est
pas fondamentale à l’être même du poète
et si plus généralement tout poète n'éprouve pas cette sensation de décalé par
rapport au lieu originel ainsi que ce sentiment d'appartenir à la marge,
mais cela est sans doute encore plus
intense pour un écrivain qui, comme Heather Dohollau, se trouve entre deux
cultures, entre deux langues :
Toujours il se déplace
Il cherche des livres
Même dans les langues [45]
La conscience poétique semble ici naître de
l'exil comme matrice du sens et force germinative. Le lieu de l'origine c’est
précisément la marge, le décalage : « Les baisers de la Reine/
Préparent l’exil »[46].
Le livre d’Heather Dohollau devient un livre des marges. La périphérie
l'emporte sur le centre, hors les murs, dans de subreptices déviations. Il y a
une sorte de vertige périphérique, un vertige de vert qu'attise l'absence d'un
centre, centre occulté, fuyant, imperceptible :
La toupie tourne/
La mémoire martinet
La fouette des cordes
Quand elle titube
Dans le vertige du vide [47]
Les oiseaux sont les poissons de cette mer, la lampe
s’allume devant le jour, le premier soleil brille dans le clair intérieur du
monde, le paysage est d’une beauté à couper le souffle. Il y a l’apparition des
fleurs, la beauté d’une lumière, la rosée éparse, tout ce qui est aérien,
lumineux, les souffles, les parfums, le soleil et les oiseaux, la lumière au
fil des saisons, la lumière du tableau, traces, signes multiples,
intermittents, ténus, convergeant vers l’affirmation d’une possibilité inouïe,
merveilleuse.
Et
pourtant existent aussi les jours de janvier, l’herbe jaunie, les visages
ridés, les fugaces odeurs, les hautes fleurs desséchées, la présence de la
mort. Et ce lieu fait lien avec la mère disparue, avec la fille disparue, dans
le désir d’un espace de retrouvailles. Autre espace qui constitue une relation
avec la mort, l’invisible, espace d’un corps gigogne, celui de la mère et de la
fille, de la posture mère-fille qui perdure par-delà la mort :
Je te
cherche
Es-tu ma
mère, ma fille ?
Laquelle
est la porte de l’autre
La terre
est là
Au
niveau de nos songes
Faut-il descendre
et monter
Pour y
être
A portée
de tes bras ? [50]
On a parlé d’écriture de l’intervalle, de l’entre-deux mais
« l’entre » au sens d’Heather Dohollau, c’est un bouquet de
coquillages et de rencontres et le concept se métamorphose en
« entre-captage » des choses du monde. L’œuvre d’Heather Dohollau est
côtoiement continu de l’énigme et du nouveau à l’état naissant et cela confère
à ses poèmes l’affirmation de la vie et
d’une joie vraie, d’une sérénité, malgré une voix comme assourdie ou voilée,
malgré le désarroi devant la fuite du temps et malgré la mort. La parole tente
de se faire de plus en plus matinale, elle considère les choses au plus près de
leur apparition et rend compte d’un commencement, d’une présence au monde.
Innocence si bleue du regard et corrélativement nouveauté du spectacle, le lieu
de cette poésie devient le lieu de la
rencontre au monde comme si la transcendance d’un lieu absolu inatteignable et
inconnaissable, se faisait immanence de l’instant.
©Béatrice Bonhomme
Editions utilisées :
Matière de lumière, Ed. Folle avoine,
1985.
Pages aquarellées, Ed. Folle avoine,
1989.
L’Adret du jour, Ed. Folle avoine,
1989.
La Venelle des portes, Ed. Folle
avoine, 1996.
La Terre âgée, Ed. Folle avoine,
1996.
Le Point de rosée, Ed. Folle avoine,
1999.
Le Dit des couleurs, Ed. Folle
avoine, 2003.
Une Suite de matins, Ed. Folle
avoine, 2005.
[1] Matière
de lumière,
« Retour ».
[2] Matière de lumière, « Jan
six ».
[3] La Venelle des portes, « S’y
tenir ou sur le pont du regard ? », p. 21.
[4] Le Point de rosée, « Les appartements
privés », p. 12.
[5] L’Adret du jour, « Une
illusion d’entrée »
[6] La Venelle des portes, « S’y tenir
ou sur le pont du regard ? », p. 16.
[7] Une Suite de matins, « Alexandra
Park ».
[8] Matière
de lumière, « Rêve de Sierre ».
[9] L’Adret
du jour, «Les Venelles ».
[10] Le
Point de rosée, « L’Etoile de Françoise », p. 14.
[11] L’Adret
du jour.
[12] La
Venelle des portes, « Point de Venise », Poème 7, p. 112.
[13] Une
Suite de matins, « Llwyn yr eos », p. 21.
[14] Une
Suite de matins, « Penarth beach », p. 11.
[15] Le
Point de rosée, « Peintures « , p. 62.
[16] L’Adret
du jour, « Le Château d’en bas ».
[17] L’Adret
du jour.
[18] Matière
de lumière.
[19] Le
Point de rosée, p. 11.
[20] Le
Point de rosée, p. 60.
[21] Le
Point de rosée, p. 53.
[22] Le
Point de rosée, p. 37.
[23] Le
Point de rosée, p. 28.
[24] Le
Point de rosée, p. 32.
[25] Le
Point de rosée, p. 21.
[26] Le
Point de rosée, p.14.
[27] La
Terre âgée, p. 90.
[28] La
Terre âgée, p. 67.
[29] Pages
aquarellées, « POGGIO A CAIANO ».
[30] D’après Jean-Marie Gleize Le Théâtre du poème, (vers Anne-Marie Albiach), Ed. Belin,
Coll. L’Extrême contemporain, 1995.
[31] La Terre âgée, p.108.
[32] Le
Point de rosée, p. 61.
[33] Le Point de rosée, « John Keats à
Wentworth place », p. 51.
[34] Le
Point de rosée, p. 24.
[35] Le
Point de rosée, « Là où sont les couleurs », p. 24.
[36] Le Point de rosée, p. 45.
[37] Une
Suite de matins, « Llandaff
Cathedral », « evensong ».
[38] Le
Point de rosée, « Rivière », p. 33.
[39] La
Terre âgée, p. 84.
[40] La
Terre âgée, p. 9.
[41] Le
Point de rosée, p. 59.
[42] La
Terre âgée, p. 38.
[43] La
Terre âgée, p. 30.
[44] La Terre âgée, p. 19.
[45] La Terre âgée, p. 52.
[46]
L’Adret
du jour, « Portrait du peintre par lui-même ».
[47] Le Point de rosée, « Un
vertige de vert », p. 85.
[48] Le
Point de rosée, p. 44.
[49] Une
Suite de matins, « Penarth beach », p. 11.
[50]
Matière de lumière.
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