
Pascal Commère vient
de publier Prévision de passage d’un dix cors au lieu-dit
Goulet du Maquis.
Pas tant fier le jour, l’eau sale berceau des
saules
Et poule pétard dans l’été, un et trois mots que
paille enflamme.
Les socquettes soudain tire-bouchonnent,
Sonnez cloches, c’est main donnée aux poussières
vieilles.
Un bourdon
Qui balaie tout ça d’une vibration éhontée
(59)
Se souvenant des dimanches emmuré, pas si
loin
d’où il servait déjà et pour combien de temps
: petite main chez les mouches
Au vrai rien n’arriva jamais ne broncha, seulement
l’insoutenable logorrhée d’un pion aphone
sur l’échiquier des heures
Et toujours ce manège qui tourne tourne, à croire
qu’il avait trouvé là la cheville idéale
: le froid, sans sommations
(71)
Il
eût souhaité rester s’émouvoir
d’un
rien
d’une
mousse
vers le
soir qu’hiver rouille
(97)
Pascal Commère, Prévision de passage d’un
dix cors au lieu-dit Goulet du Maquis, Obsidiane, 2006
voir aussi les extraits publiés dans l’annonce de
cette parution
Fiche bio-bibliographique de Pascal Commère
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