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mercredi 22 novembre 2006

Commentaires

L'avantage, en poésie, c'est de découvrir parfois longtemps après parution, un recueil qu'on vous offre à lire, comme s'il venait de surgir. Et le miracle opère : nul doute que Commère, Pascal, poète des chevaux, âpre voix de la terre française, voix terrienne et d'ombre, grasse et riche, à l'instar des prairies ombreuses, puisse résister au temps. Sa poésie décrit, souple,nerveuse, apte à l'apostrophe qui fait du lecteur une part même du poème, comme dans le très beau " Honneur au fantassin G. conscrit en Meuse" (Le dé bleu), que je n'ai pas pu oublier, tant la langue résonne encore. Sont-ce les chants d'un amateur de champs, de bêtes? Sont-ce ces connivences partageables (nous sommes nombreux à venir de ces terreaux-là)? Commère nous offre des gestes amples et humaines. Un très grand poète!

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