L’écrivain italien Tommaso Landolfi est né à Pico dans le Latium, le 9 Août 1908. Il fait des études à Florence, où il apprend diverses langues, en particulier le français et le russe.Il écrivit une douzaine de livres, romans, recueils et nouvelles et un peu de poésie. Il fut un collaborateur assidu de la célèbre revue italienne Botteghe oscure et il traduisit Gogol, Pouchkine, Tolstoï et Mérimée. Il est mort à Rome le 8 juillet 1979.
Extrait de sa bibliographie (en italien)
Dialogo dei massimi sistemi, 1937
La Pierre de lune, 1939
Il Mar delle blatte, 1939
La Spada, 1942
Le due zitelle, 1946
Raconto d’autunno, 1948
Cancereine, 1950
La Bière du pêcheur, 1953
Ombre, 1954
Rien va, 1963
Une bibliographie
en italien plus complète avec notamment les traductions dues à Tommaso
Landolfi
Quelques livres en français
La pierre de lune, Gallimard, 1957
La femme de Gogol, 1969
La Muette, Gallimard, 1970
Un amour de notre temps, gallimard, 1984
La bière du pêcheur, Desjonquères, 1989, Gallimard/Folio, 1991
Ottavio di Saint-Vincent, Desjonquères, 1991
Viole de mort, in La Trahison, précédé de Viole de mort,
traduit de l’italien et présenté par Monique Baccelli, Orphée/ La Différence,
1991
Rien va, Allia, 1995
L’épée, Allia, 1995
Des mois, Allia, 1996
Les Labrènes, Allia, 1998
La jeune fille et le fugitif, Gallimard, 2006
Sinon la réalité, Bourgois, 2006
Sur
le site de l’éditeur Christian Bourgois
Voir aussi sur le site d’Allia (catalogue) :
Quatre textes de Tommaso Landolfi :
Tourmenté, sardonique, toujours tendu comme un arc, Tommaso Landolfi
(1908-1979) a, dans ses deux volumes de journaux que sont Rien va et Des mois,
scruté avec un mélange de passion et de détachement soi-même, ses proches et le
monde. Le doute y est jeté sur toute chose et principalement sur la valeur de
son propre travail. Avec acharnement, Landolfi s'efforce de débusquer les
motifs secrets de ses actes et décortique avec une joie morbide la moindre de
ses idées jusqu'à ce qu'il n'en reste pas pierre sur pierre. Les personnages de
ses nouvelles, dont nous publions deux recueils, L'Epée et Les Labrènes,
sont autant d'autoportraits hallucinés où se révèlent son angoisse, sa cruauté
et sa sensibilité d'un raffinement extrême.
Tommaso Landolfi :
L'Epée
Tommaso Landolfi
: Rien va
Tommaso Landolfi
: Des mois
Tommaso
Landolfi : Les Labrènes
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