
Avec mes remerciements à Tristan Hordé pour cette
proposition
Jeunes femmes vêtues d’un sac crevé, tenant aux épaules
maigres, creuses, mais belles, par deux rubans en ficelle, et le haut du sac
vient à mi-dos. Un slip en dessous, c’est parfait. « Je vous vois, mes
filles, mes reines. » Il faudra décidément que je vérifie toutes mes
citations de Rimbaud.
Cette herbe
déjà jaunie, en pente sur la mer, c’était ma place. J’y ai fait de bonnes
lectures, et je descendais dans l’eau transparente. C’était une place pour moi,
raisonnablement. Aujourd’hui, je n’y parviens plus, je ne l’ai même pas revue.
Même pas de pluie, qui rafraîchirait mon pauvre esprit et
ses souvenirs, et ferait peut-être frissonner l’avenir.
index
de Poezibao
Sur simple demande à f.trocme@poezibao.com,
recevez chaque jour l'anthologie permanente dans votre boîte aux lettres
électronique
Commentaires