on a muré les fenêtres
des chiens sifflants
surveillent l’herbe tondue
la vie en flaque
dans les trous des parkings
des mémoires
l’air poisseux des trottoirs
le vent sec des klaxons.
plus aucun signe de transparence
à cisailler les liens
les semaines s’écaillent
parmi les passagers
à la voix de silex
Mireille Fargier-Caruso, Contre-ciel, Le Pré de l’âge, 1991, sans
pagination.
bruit noir des machines
étranglant les rues
striant les banlieues des villes
regards fermés
fausse lumière obligatoire
la pluie contre les volets
un ciel
sans hirondelle
pétrifié
Notice
bio-bibliographique, extrait
1, extrait
2,
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