« Entre deux
points de douleur, la poésie est la voie la plus courte. Courte tellement qu’à
son coup solitaire tombe décapité le temps. »
Vadim Kozovoï
Vadim Kozovoï,
lettre à Maurice Blanchot, mars 1985, in Po&sie n° 112-113, p. 105.
Maurice
Blanchot, 25 juillet 1977, lire l’ensemble de la lettre ici
Vadim Kozovoï
(1937-1999), poète russe, a été un passeur de la poésie française dans son pays
où il a traduit Nerval, Rimbaud, Mallarmé, Apollinaire, Valéry (dont il publie
un ensemble de textes sur l’art), Henri Michaux, Julien Gracq, René Char,
Francis Ponge, Michel Deguy, Maurice Blanchot. Arrêté en 1957 pour activités
« contre-révolutionnaires et antisoviétiques », il passe six ans au
goulag. Venu en France en 1981 avec son fils aîné, il s’y installe et vit grâce
à des bourses et des travaux temporaires, avant d’être titularisé au Centre
National de la Recherche Scientifique pour ses travaux sur Pasternak. Son
épouse Irina Émélianova-Kozovoï et son second fils le rejoignent en 1985. Il
est naturalisé français en 1987.
Hors de la
colline, édition bilingue, version française de l’auteur avec la
collaboration de Michel Deguy et de Jacques Dupin, Postface de Maurice Blanchot,
illustration de Henri Michaux, Hermann, 1984.
Le Monde
sans objet, Belin, 2003.
Correspondance
Maurice Blanchot – Vadim Kozovoï, [1976-1998], ouvertures de Michel Deguy
et Irina Émélianova-Kozovoï, suivie de Denis Aucouturier, Celui qui accompagnait,
dans PO&SIE, n° 112-113, éditions Belin, 2005.
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