Avec mes remerciements à Tristan Hordé pour cette proposition
Ressenti dans les longs couloirs jaunes
D’hôpitaux du matin L’hiver il y fait
Longuement noir, longuement triste
Ah ! La tristesse ! Il ne manquait plus
Qu’elle à notre rendez-Vous Désor-
Mais je crains la vie de vivre je le sais ô
Est-ce pour cela, Aimos, que je pense
Tant à vous ? À votre sourire de fau-
Bourg Mais chacun des souvenirs n’
Est-il pas l’aveu de notre faiblesse d’
Hommes morts ! ô le rituel d’en haut
Crevés des barricades quand moi je vis
Franck Venaille, Chaos, Mercure de France, 2006, p. 18.
Amères sont nos pensées sur la vie Amè-
Res sont-elles ! Il suffit — ô amertume !—
D’un instant, tel celui où ce cerf-volant
Échappant à l’enfant se brisa sur les gla-
Ciers du vent pour que disparaisse ce
Bonheur d’aller pieds nus sur le sable
Amers de savoir que ce sont sur des éclats
De verre que nous marchons Que nous
Nous dirigeons, chair à vif, vers la mort —
id., p. 53.
Franck Venaille dans Poezibao :
Note
bio-bibliographique
fiche
de lecture de Pierre Jean Jouve (JM Place),
"Lecture" poétique 10,
extrait 1,
fiche de lecture du livre de François
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