Pour saluer la parution d’un nouveau livre d’Anise Koltz, L’ailleurs des mots, chez Arfuyen.
Pour comprendre la poésie
il faut sept fois
la ruminer
avant que le jour
ne fasse éclater
le gosier des oiseaux
•••
Si le caillou
que je porte dans ma main
était un autre univers
semblable au nôtre
Où le soleil se couche
et se lève
selon que j’ouvre
ou ferme la main
Ou si c’était un enfant
pétrifié
d’avoir vécu
•••
Brève fut ma vie
face à l’éternité
Mais je repasse sur terre
avec la régularité
des oiseaux migrateurs
déchirée
entre l’endroit de ma couvée
et de mes périples
Anise Koltz, L’Ailleurs des mots, Arfuyen, 2007, p. 28, 52, 101
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