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jeudi 25 janvier 2007

Commentaires

Le manque d'accès à la culture qui fut lié à la condition féminine durant des siècles explique à mon sens en partie la longue absence des femmes sur la scène poétique. S'y adjoint également un élément majeur qui en freina longtemps l'essor : le confinement du sexe dit (à tort) "faible" dans des valeurs jugées par les hommes féminines : douceur, tendresse, bons sentiments, qui engendra, entre autres des Anna de Noailles, Lucie Delarue Mardrus, Renée Vivien, Marceline Desbordes-Valmores, bien souvent trop "glucosées". Ce n'est qu'en s'appropriant également des valeurs jugées traditionnellement masculines, telles que la vigueur, la crudité, la violence, que la poésie féminine a pu s'émanciper et devenir poésie tout court. Dans les nouvelles générations, cette fusion me semble flagrante chez notamment Claire Genoux, Véronique Bergen,Tatiana Gerkens, Lola Sponge, Vivian Lofiego, la Fée Cabossée, Nina Louve.

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