Central, ce point de fission, chez Esther
Tellermann. Cette dépossession. Au vif tient le jour. Ma propre langue devient
parler nomade. Tôt le matin, cendres qui restent… Autour du poème, comme d’une
photographie, le halo. Un tremblement du sens miroite, glisse à la surface puis
--- lame de fond. Perdre pied. Suivre les lancers enfouis des courants. Chaque
fois, c’est à un rivage incertain qu’on aborde.
François Rannou, remue.net
La
poète et psychanalyste Esther Tellermann est née en 1947 à Paris. Ancienne élève
de l’École Normale Supérieure, elle est agrégée de lettres et enseigne à Paris.Elle a collaboré à de nombreuses revues dont Action Poétique, Banana Split, Po&sie, Ralentir Travaux, Scherzo,
Nioques, Le Nouveau Recueil, L’Étrangère, Moriturus.
bibliographie :
Première apparition avec épaisseur,
Flammarion, 1986, médaille d’argent de l’Académie française en 1986, réédition
2007
Trois plans inhumains, Flammarion,
1989
Distance de fuite, Flammarion, 1993
Pangéia, Flammarion, 1996
Guerre extrême, Flammarion, 1999,
prix François Coppée de l’Académie Française, en 2000
Encre plus rouge, Flammarion, 2003
Une odeur humaine, Farrago / Léo
Scheer, 2004
Terre exacte, Flammarion, 2007
Esther Tellermann est également présente dans l’anthologie de la poésie française de la bibliothèque de la
Pléiade, Tome II : XVIIIe, XIXe, XXe
siècle, Gallimard, 2000.
Elle a contribué au volume d’hommage à Jacques Dupin, 04.03, P.O.L, 2007-05-01
Liens
Sur remue.net
sur le récit Une odeur humaine, un article de Patrick Née, sur le site de Jean-Michel Maulpoix
sur Encre plus rouge, un article de Jean-Marie Perret sur Bleu de Paille
Quelques textes d’Esther Tellermann
Un article de Dominique Grandmont dans l’Humanité
Fiche dans la poéthèque du Printemps des poètes
Un article de la psychanalyste Esther Tellermann
sur Freud-Lacan.com
©Poezibao,
2007
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