à ma mère
alors poème
– enfant en moi de sept mois n’était pas un
non-parlant mais ce
tout-oreille
qu’effondra en lui-même
aussi bien commença
l’extrême silence d’une
(bien que revenue) disparue – mère
l’indispensable qui (don de langue)
fait sol
et
sens – a
lors poème
(persiste
ce mouvement tiers cette absence
– réel l’impossible retour n’efface
pas le manque fracturant et fondant
aujourd’hui)
ce tout multiple – poème – possiblement
disjoncte
Florence Pazzottu, L’Inadéquat (la langue crée le dé), Flammarion,
2005, p. 87.
je remercie Tristan Hordé pour cette
proposition
Pazzottu
Florence, extrait
1, extrait
2, extrait
3, extrait
4,
lecture
de l'Inadéquat,
lecture
en trio à la Maison de la Poésie de Paris (mars 06),
entretien
avec Elke de Rijcke,
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