parfois
Parfois j'entends mourir le silence – As vezes oiço morer o silêncio – do mundo sobre o verde das suas
respiração da casa
c'est la mer qui s'éloigne,
une branche qui s'est brisée avec
le poids insupportable
du monde sur le vert de ses
feuilles, le sifflement de la lune
nouvelle déchirant le sol des eaux
réveillées en sursaut, la rauque
respiration de la maison
étouffée par l'air
glacial des rues, les pas d'avril
descendant les dernières marches
Eugenio de Andrade, Les lieux du feu, traduit du portugais par Michel
Chandeigne, L'Escampette 2001, pages 42 et 43.
as vezes
é o mar que se afasta,
um ramo que partiu com
o insuportavel peso
folhas, o silvo da lua
nova rasgando o chão das águas
stremunhadas, a rouca
sufocada pelo glacial
ar das ruas, os passos de abril
descendo os ultimos degraus
Eugenio de Andrade dans Poezibao :
Bio-bibliographie, sa mort, choral, extrait 1, extrait 2
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