Et tu as
traversé la mort a rue des douleurs… Revenir à la Une de Poezibao
comme en la neige l’oiseau
toujours noir scellant l’issue…
Le temps a dégluti
les adieux que tu lui offris
jusqu’à l’extrême abandon
au bout de tes doigts
Nuit d’yeux
S’immatérialiser
Ellipse, l’air a baigné
Und du gingst über den Tod
wie der Vogel im Schnee
immer schwarz siegelnd das Ende –
Die Zeit schluckte
was du ihr gabst an Abschied
bis auf das äusserste Verlassen
die Fingerspitzen entlang
Augennacht
Körperlos werden
Die Luft umspülte – eine Ellipse –
die
Strasse der Schmerzen –
Nelly Sachs, Brasier d’énigmes et autres poèmes,
traduit de l’allemand par Lionel Richard, Denoël, 1967, p. 258-259.
Nelly Sachs dans Poezibao :
bio-bibliographie
extrait
1, extrait
2, extrait
3, extrait
4, extrait
5, extrait
6 (correspondance avec Paul Celan) extrait
7, extrait
8, extrait
9,
rencontre
autour de,
un
entretien épistolaire avec Lionel Richard (1968),
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