En préambule à une note de lecture de La Tamarissière que je publierai un peu plus tard, deux extraits de ce très beau livre d’Eric Sautou.
C’est loin qui rien là-bas ne bouge et pleurer qui s’efface
je regarde se perd
dans le soir comme hier
j’attends à la porte vitres ouvertes jardin
je reste là dans la chambre
je ferme je laisse j’ouvre la main
j’éclaire la lampe j’approche
de mon visage
du reflet de ces choses choses passées
•••
sous la lune sans âge
de l’autre côté de la lune dont je rêvais la lune
près de la terre de lune sur un pont
une fois là dans la jour c’est la lune
je vous écris d’ici je suis dans l’eau je suis la lune la vieille mort
le même sable déjà là
tout est en bas et rebondit je suis dans l’eau
dans l’air
Eric Sautou, La Tamarissière, Flammarion, 2006, p. 16 et 63
Eric Sautou dans Poezibao :
note
bio-bibliographique, extrait
1,
Sur simple demande à [email protected], recevez chaque jour l'anthologie permanente dans votre boîte aux lettres électronique