Pour attirer l’attention sur une belle note de lecture, signée Odile Hunoult, dans la Quinzaine Littéraire (n° 945, du 1er au 15 mai) du livre d’André Markowicz, Figures (Le Seuil, 16 €).
J’en reprends ici un extrait donné par O. Hunoult dans son article. Je dédie ce choix à mon amie Maryse Hache qui m’a lu ce poème, ce matin.
"l'insolent
oui l'insolent soleil
à nos blessures - "a
yiddische glick", la chance juive :
wagons ouverts à travers la Pologne en plein juillet,
trois jours sans eau
et ce que dit cet homme qui,
seul survivant sur combien ? trois cent mille ?,
lui, l'a vécu, est à ce point
sans représentation possible
qu'il en sourit "
Article de la Quinzaine littéraire qui ajoute, puis qu'il est dit que
dans le texte du poème Markowicz donne à voir et à entendre les paroles ou les
visages de certains protagonistes du film de Lanzmann : "ce film pourtant
littéralement présent, il n'y fera aucune référence "en marge". Ceux
qui veulent entendre entendent."
André Markowicz doit sa notoriété à son immense travail de
re-traduction de l’œuvre complète de Dostoïevski pour Actes-Sud entamée il y a
une quinzaine d’années. Il a traduit également de très nombreux autres auteurs
russes mais aussi Shakespeare.
Il semblerait que Figures soit sa
première publication en tant que poète.
voir un ensemble
très complet sur remue.net, intitulé « hommage à l’homme-continent »
et le texte Indiscrétions sur Markowicz de François Bon
Un
entretien avec Françoise Morvan et André Markowicz
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