(extraits de l’Étape dans la clairière)
Parfois pourtant, échappée à l'abîme,
pour le déjouer ou
pour le jouer,
la beauté se trouvait là tout d'un coup
à la lisière des collines sur un chemin dans l'herbe,
la lumière comme jamais vue.
Pour nous rafraîchir, la lustrale lumière.
Pour nous faire supporter en attendant.
O merveille, ô rémission éteinte.
Pourquoi demeurer là, si nous sommes perdus ?
Ne manquent pas la corde, ni les arbres.
Je dénie les pouvoirs d’un vécu sans recours.
Je dénonce l’irrécusable.
Je crée mon verbe, je le constitue démenti.
Et je nais à nouveau dans l’exultation de la rage.
André Frénaud, Les Rois Mages, Poésie/Gallimard 1987, p.172.
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