Merveilles endormies
l’herbe ?
le
marbre posée sur l’herbe ?
Je m’éveille
brusquement
agrandi
ou dans un puits
jeté dans le
monde parmi les autres
sans le secours de ce qui n’existe pas
dans la vie
qui glorifie l’œil
ou le déchire
dans la stupeur
& la gloire
soudain
sans remords
sans pardon
contre les
prêtres masqués
joyeux de toutes les joies
le rire
par-dessus tout.
****
Toujours la même foule de miroirs
au-dessus
des terrasses
la parole parlante
sauvagement présente
la beauté seule
les livres par milliers
c’est beaucoup de choses
l’émotion l’émeute
le mauve accentué autour du tilleul
ne
rien dire
dire
oui.
Pascal Boulanger, L’Émotion L’Émeute (extrait), Tarabuste, 2003.
qu’ils s’épient s’enfuient dans leur débris d’utopie leur réduit d’insomnie leur abri d’endormis leur gris-gris d’introvertis leur phobie leur philanthropie engloutis par la bile de l’abîme qu’ils scellent la pierre et me cherchent parmi ces bandelettes trempées d’aromates moi je suis vivant comme l’eau fuyante je remonte la vallée du cédron voici gesthsémani et leur manie d’abrutis voici des coups de pinceau trempé dans du lait de chaux voici l’éternel jugement qu’ils prononcent assis…………………..,
ohé !
prends et lis les plaquettes d’argile sur ces farouches falaises change ta force en te perdant
Pascal Boulanger,
L’Echappée belle, inédit
Note
bio-bibliographique de Pascal Boulanger
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