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jeudi 27 septembre 2007

Commentaires

Je viens de terminer la lecture de CE QUI ALARMA PAUL CELAN, et comme toujours je ne peux qu'être en vive émotion face à la démarche d'Yves Bonnefoy, à son souci de poète, et pour reprendre le commentaire d'Alain Suied, il est incontestablement certain que la vraie parole manque, et que ce qui la remplace n'est pas un fruit pour l'espoir, mais un sombre gâchis, et ceux qui en souffrent sont ceux qui ne cessent de se nourrir, malgrè tout ce qui empêche à la poésie moins d'indifférence à son égard, davantage de sensibilité et de sensibilisation... quand la poésie de nos jours peut encore être ni pour ni contre le cynisme à la mode, mais au-delà de ces pauvres barrières qui engendrent toujours plus d'ignorance et de violence.
le mot qu'il faut au poète/ le nid qui se délie sous ses doigts/ le songe qui lui ment...
Il faut être reconnaissant à Yves Bonnefoy d'évoquer les profondeurs de la poésie de CELAN. 37 ans après la disparition du co-directeur de L'éphémère dont l'essai classique (Le Méridien) ouvrit le premier numéro de la revue,ne doit-on pas s'interroger sur les conditions de ce suicide:la culpabilité inconsciente et paradoxale de la perte de ses parents dans la Shoah n'a-t-elle pas reçu un coup fatal lors des épreuves rappelées par Bonnefoy et qui eurent trait à la stupide accusation de "plagiat" (de poèmes d'Yvan Goll, que le poète veillait à l'hôpital!) "En Egypte"... la fausse parole,le déni,le mensonge continuent à détruire les poètes authentiques - et...le signe juif? ALAIN SUIED CF Paul Celan et le corps juif WILLIAM BLAKE AND CO Bordeaux

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