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mardi 20 novembre 2007

Commentaires

Il est bon de faire connaître ce grand poète francophone, qu'un numéro d'Autre Sud (le 30) a mis en évidence en septembre 2005. Depuis, un récit autobiographique, d'autres recueils. Depuis "L'air est cette foule", l'écriture de Grandmont a encore évolué et elle modifiera encore ses mises puisque, depuis "Ici-bas" (1983), elle n'a fait qu'épouser les mille et un avatars d'une pensée-poésie apte à la mue et à l'approfondissement. Car, pour les thèmes, ceux distillés depuis le recueil lauré par le Max-Jacob, il y a eu peu de changements : tout Grandmont était déjà dans "Ici-bas". L'ancrage dans la ville dont il s'agit de dire l'ici, le bas, le friable, le trottoir, les jeans, les parpaings, les palissades de l'être urbain; la mesure en prose serrée de tout un quotidien de la banalité à transcender par les vertus de l'écriture; la légère mélancolie des "linges" qui volent dans les courettes d'immeubles (l'on pense à Saint-Denis ou ailleurs, cette vertu des achélèmes populaires qui donnent à écrire et à penser!)... Aujourd'hui, Grandmont voyage tout autant, a fait pause en inscrivant le douloureux récit de ses premières années. Aujourd'hui, près de soixante-huit ans, il est l'une des meilleures plumes poétiques de francophonie. Lisez-le. Ce ne peut être que profits!

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