Le 7 octobre 1434
Dans les mémoires pour sa tempête – les deux seuls
témoignages
qui nous restent de cette journée ne nous parlent que de
vent et donc, semble-t-il
d’un
temps de pierre
(et
n’en doute
pas) de
ruines
« absolu
comme feu, déchira,
je le jure, ciel et terre »
« des voix s’entendaient »
violemment,
le mécanisme repliant ses membres
sur eux-mêmes
volant
à toute vitesse le
tissage
laissé,
le tissé
soufflé,
nouveaux
objets volants, porta
une poutre d’au moins quatre toises sur quelque cinquante pieds
puis posée en équilibre sur une grille de jardin. Je jure que je l’ai vu
de mes yeux.
Cole Swensen, Si riche heure, José Corti, 2007, p. 97
Je reprends ici une note de Ronald Klapka à propos du
travail de Cole Swensen
« poésie qui pense, avec Si riche
heure de Cole Swensen aux éditions Corti.
Et elle conclut un de ses poèmes : Avril, au jardin :
La beauté n’est pas moins improbable d’avoir été inventée.
©Ronald Klapka
Cole Swensen dans Poezibao
conférence
à Créteil,
extrait
1 (avec Gianni d’Elia)
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de Poezibao
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Rédigé par : gmc | lundi 10 décembre 2007 à 19h49