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mardi 06 septembre 2011

Commentaires

Les morts ne peuvent pas se défendre... Eau des fleurs, eau des morts, sans sujet. des mots à peine audibles, tout ensevelis de silence-mottes de terres, des mots qui tanguent entre regagner le silence des tombes "de l'autre côté des mot que il n'y avait rien" et celui des paroles encagées. Rayonnement fragile des lucioles et phosphorescences de ces lieux d'où on ne revient jamais. Etonnement du témoin. inséparabilité tragique du dire et de l'innommable. Un poème de palette sombre, presque monochrome. Luminosité transparente des éclats de mots chus de rambarde. Poésie impitoyable et anxieuse. Lèvres entrouvertes comme rides du rire noir. Emouvant. Ecroulé. Griffures d'encre. Tout est muable, surtout la parole. Une rose musquée déjà effeuillée par l'automne avant le glacial hiver de la mort. Sept ans déjà... Fouiller ce livre posthume jusqu'à en recevoir la lumière entêtée...

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