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jeudi 08 septembre 2011

Commentaires

Une digue ? un chemin vers l'impénétrable dolence de la terre et du ciel, une digue pour être poussé vers le vide de la solitude. Ce qui "manque forme contour" à jamais, oui, et il faudra s'en accommoder... Rester ce un "troué" par où passent les souvenirs... La vie est tragique, vertigineuse. Je me retrouve dans ce fragment de poème. ça fait deux seuls ensemble pour égrener les mots perdus. Terreur de la chute ? Même pas. "on a passé, on ne revient pas"... Sommes qui ? Sommes quoi ? Un pas : refus, un autre : tu tournes, retournes, non, pas retourner, pas se retourner. Tourne "tourne en rond" comme les prisonniers de Van Gogh ou les lions en cage. Faire du vent en soi, du vent à feuilles mortes. Etre assailli d'absences. Avoir la langue farouche, amère. Se déraciner et de la mer et de la terre et flotter, vagabonde, déchirée de séparation de soi en soi, de l'autre en soi. Mais aussi féconder la célébration amoureuse même si chacun(e) est fendu(e) en deux. Nous survivrons.

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