Cette rubrique suit l’actualité éditoriale et présente les derniers ouvrages reçus par Poezibao. Il ne s’agit pas de fiches de lecture ou de notes critiques et les présentations font souvent appel aux informations fournies par les éditeurs.
Devant l’afflux de livres, Poezibao n’est plus en mesure de présenter chaque livre reçu de façon détaillée. Tous les livres reçus seront donc cités mais une partie seulement d’entre eux fait l’objet d’une présentation plus complète, accessible en cliquant sur « lire la suite de… »
•César Vallejo, Poèmes humains & Espagne, écarte de moi ce calice, Seuil
•Revue Po&sie n° 136
•Frédéric Léal, Le peigne-jaune, Éditions de l’attente
•Bernadette Engel-Roux, Aubes, Le Bois d’Orion
•Gilles A. Tiberghien, Pour une République des rêves, Les Presses du réel
•David Antin, John Cage sans cage, Les Presses du réel
Sur ces six livres, plus de détails en cliquant sur « lire la suite… »
et aussi
•Le Cahier du refuge, n° 204, CipM, octobre 2011, à feuilleter et lire ici
•Francesca Y. Caroutch, Les Enfants de la foudre, Rougerie, 12 €, présentation de l’auteur
•Jean Breton, Entretiens avec Christophe Dauphin, Librairie-Galerie Racine/Edition du vertige, 15 €
•Jean-François Cocteau, Promesses, L’Harmattan, 10,50 €, en savoir +
•Richard Taillefer, Des Clins de mémoire, Éditions Dédicaces, en savoir +
•Zéno Bianu, Julia Perrin, Georges Méliès, Le Magicien du cinéma, Éditions à Dos d’Ane, 7 €, en savoir +
•César Vallejo, Poèmes humains & Espagne, écarte de moi ce calice, traduit, présenté et annoté par François Maspero. Préface de Jorge Semprun, édition bilingue, Seuil, 2011, 28 €
Les poèmes qui composent ce recueil ont été écrits entre 1924 à 1937, pendant les années d’exil. Le poète péruvien y exprime, dans la fièvre, l’éloignement de la patrie natale, la souffrance physique et le sentiment d’être étranger à la société des hommes. Sa poésie traduit un mélange de mélancolie et de révolte qui, jamais, n’abandonne pour autant l’espérance. Vallejo garde la volonté acharnée de rejoindre l’humanité. Sa poésie qui est aussi aspiration à l’infini est une bataille constante pour rendre au verbe une pureté inaccessible. C’est cet aspect révolutionnaire, au sens absolu du terme, qui fait de son œuvre l’une des plus novatrices du XXe siècle.
•Revue Po&sie n° 136, octobre 2011, 20 €
Au sommaire de ce numéro, un dossier « hommage à Robert Marteau (1925-2011 » et des textes de François Cornillat, Trân Dân, Henri Droguet, Habib Tengour, André Zanzotto, Laszlo Krasznahorkai, Eugène Nicole, Shoshana Rappaport-Jaccottet et un cahier Philologie, avec Philippe Beck, Camille Fallen, Martin Rueff
•Frédéric Léal, Le peigne-jaune, Éditions de l’attente, 2011, 9 €
Et voilà ! Le bon docteur récidive avec son sixième opus aux éditions de l’Attente. Troisième dans la série des “peignes”, toujours aussi décoiffant, le peigne-jaune a du mordant dans les interstices fictionnels et frise le kidnapping déontologique. Où l’on assiste en trois volets aux faiblesses d’un médecin en milieu rural face à une brute épaisse et son chien Sarko. Préparez vos boules Quiès. (sur le site de l’éditeur)
•Bernadette Engel-Roux, Aubes, Le Bois d’Orion, 2011, 18 €
D'aube en aube, la solitude silencieuse m'aura, à peine délivrée des chambres de la nuit, livrée sans obstacle à la perception du dehors, dans un état flottant fait de contemplation éperdue et de méditation incertaine, mais prise dans l'illusion (peut-être le miracle s'est-il parfois produit) d'une fusion avec le monde, la transparence des baies vitrées facilitant les amorces d'une sorte d'extase matérielle, termes qu'à peine posés, on trouve trop grands pour soi. Ou plus exactement, dans les mots de Philippe Jaccottet, toujours si humblement juste : « Il y a des instants, et ce sont peut-être ceux-là qui fomentent le poème, où on a l'impression d'être sorti du temps - même sans qu'il s'agisse d'une extase ou d'un élan mystique -, de la prison du corps, où on a l'impression de toucher les limites de l'espace ». (Bernadette Engel-Roux)
•Gilles A. Tiberghien, Pour une République des rêves, Les Presses du réel
Troisième volet d'une « poétique de l'imaginaire » initiée en 1998, l'essai de Gilles Tiberghien redessine, à partir d'une cinquantaine d'œuvres d'art contemporain, les limites du monde réel pour l'ouvrir sur les territoires de l'imaginaire. Il regroupe, outre les reproductions des œuvres, un choix de textes de poètes contemporains (Olivier Cadiot, Pierre Alféri, Yannick Liron, Emmanuel Hocquard, etc.), plusieurs textes de Tiberghien ainsi que des extraits de ses carnets de voyages. Plus d’informations sur ce livre sur le site de l’éditeur
•David Antin, John Cage sans cage, traduit de l’américain par Claire Delamarre et Abigail Lang, préface d’Abigail Lang, Les Presses du réel, 10 €
alors pourquoi serais-je la bonne personne pour
venir parler de john cage puisque dès la
préface de son livre silence que j'ai trouvé si plein
de sens silence un livre que j'ai découvert
au début des années soixante et qui était porteur
de tellement de sens pour moi je trouvais
aussi certaines des attitudes exprimées dans la
préface extrêmement peu prometteuses
mais plus loin dans cette même préface
john fait preuve d'une grande perversité je
partage cette perversité et je l'admire je
suppose donc que c'est cela qui a pu le rendre
séduisant à mes yeux
Plus d’informations sur ce livre sur le site de l’éditeur. On peut aussi lire une très intéressante note de lecture d’Eric Houser sur le site Sitaudis