XXXIX
l'emploi du temps d'un souper potage jatte de
jour suite sept heures lait battu dessert une
et demie Marie sert le courte promenade après
quoi l'abbé achève son plis pour le lendemain
travail met son bureau enfin il va se coucher
en ordre préparant les depuis l'année 1920 il
passe tous les ans une radical-socialiste son
semaine en Avesnois là ami il se promène dans
il voit Daniel-Vincent la forêt de Mormal dit
sa messe dans l'église minutieusement sous le
à St-Hilaire-sur-Helpe signe du travail et de
une existence ordonnée la clarté mais faisant
une place à la famille de l'abbé Lemire vieux
aux amis une existence il garde la volonté le
reflétant le caractère sens de l'organisation
la foi la puissance de jeune c'est une flamme
travail l'enthousiasme qui s'éteindra bientôt
la bonté son âme reste sans avoir faibli sans
avoir pâli être malade entassée des années de
est une faiblesse sans guerre les efforts des
pardon mais la fatigue années consacrées à la
reconstruction ont usé aucun cas mettre frein
son organisme opéré en à son activité février
1926 l'abbé ne veut en 1928 le 11 réunion des
Jardins ouvriers Paris Hazebrouck très longue
le 12 fête d'hiver des séance du conseil puis
Jardins d'Ivry le 13 à le 14 visite de Lucien
Jonas le peintre et du la Fleur-de-Lys encore
maître-graveur Gustave Paris le 15 commission
Vandenbergue réunion à de l'enseignement puis
le 16 un discours à la célèbration du mariage
Chambre des députés le du fils de son adjoint
17 retour à Hazebrouck visite à Vieux-Berquin
d'un ménage d'ouvriers heures du matin samedi
et travail jusqu'à dix 18 une toux brutale il
heures et demie à cinq a un oedème pulmonaire
XL
Lemire étouffe demande pose des ventouses lui
prêtre et médecin vite fait des saignées vite
le docteur Samsoen lui l'abbé Muller donne le
dernier sacrement amen de repos mais Lemire a
la menace est conjurée repris le travail le 4
il aurait fallu un peu mars il préside dehors
une cérémonie dimanche en public du maire nul
froid et pluvieux dans ne le sait il parle il
le vent le dernier mot dit nous marchons vers
notre éternité nous ne voie mystérieuse toute
pouvons qu'envoyer par notre force toutes nos
devant nous dans cette bonnes actions ce sera
dans l'autre monde une oppressé l'abbé Lemire
recommandation la même travaille encore lundi
qu'en notre monde très et mardi mais mercredi
matin le mal à nouveau après une intervention
quatre heures nouvelle du médecin il dicte un
crise oedème du poumon mémorandum pour la loi
sur le bien de famille bol de lait il posa la
après le départ de ses tête sur l'oreiller et
amis le soir il but un il mourut Jules Lemire
repose sur un lit très lueurs vacillantes sur
simple entouré par des les draps noirs pendus
cierges quatre cierges aux murs il est revêtu
de la chasuble sommeil deux jours durant amis
apaisé un chapelet aux et admirateurs vinrent
doigts les yeux fermés une ultime audience la
mise en bière eut lieu transporté à la mairie
à la fin de la semaine veillé par les sapeurs
et devant son cercueil pompiers et les Soeurs
noires la foule défila la mairie ciel gris et
mardi 13 mars 1928 son bas silence silence de
cortège funèbre quitte la foule gens vêtus de
noir drapeaux en berne les cloches de St-Eloi
usines magasins fermés commandant la levée du
silence interrompu par corps de l'abbé Lemire
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suite & fin vendredi 24 Août 2012
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