Hassana
et l’ouvrier d’Yport
I
“ taisible
et de cœur sans
bouche ”
mitan des eaux brunes / de différentes saveurs pauvre bête
on souhaite ignorer (jusqu’au bout) le nom de la plante, souhaite ignorer
jusqu’au nom de la plante pauvre bête “ la tanaisie porte d’autres soleils
- vulgaire parmi les sureaux
yèbles ”
différentes sortes d’eau (crasseuses ?) - ont porté il a
perdu la tête qui fleurit comme au printemps buisson "mille-pertuis"
aux trente portes
mais elle, jaune à la périphérie brune
du cœur “ aromatique ” dit le guide… et sucrée. avis. comme un second
soleil
anaphore ombre ombelle alchémille : légitimes à travers toutes les flaques
pépites
de lumière sculpturale (dissimulant la face éruptive des arbres ?)
“ le discours humain ne tient pas / il fait. ” que fîtes-vous ?
ronron et “ renommer l’oiseau au nom perdu "pour voir". ”
ce ne sera, le cygneau patauge et pédale basculé, toujours pas lui sur
l’Ilissos ! la corde trop tendue (cardiaque)
/ casse épinglant sur le carton quatre sortes des libellules (car même les
radis cette fois fendus ont des fanes !)
flotte encore flot indécise verdâtre si elle monte ou descend si les rides par
masses veulent monter ou descendre.
incertaine bosse blanche exaltée sur le brun et le noir
arrachement de fruit sec de conscience lassée bestiole de chat tournée entre
les mains : ronron (efficace effective) : “ ce dont je suis
gros ” les ombres des lapins les syllabes criantes
car l’abstrait délivre des images.
ajoute une couleur qui n’existe pas apporte et si tu peux chiffrées obstinées
petites paroles en cage meuglement de taureau sur un leurre. eau verte fendue
par les hors-bord(s) inutiles
je lis la basse
chiffrée sous le platane
tu parcours sous la forme mûrie du platane, les circulaires des lapins ils
laissent le temps errer l’habitude l’ornière ce qui nous vient. venu brouter.
- à quoi à qui les remplirez-vous ? cru comme une sculpture de
l’esprit (^) dose d’acétone ou de benzine double dos bleu saisi comme une
marque comme une empreinte comme un visage ? déplié accoudé à la mâchoire
de l’été crampé dans la constellation
de canicule
le blouson clos
en laisse.
la crispation atténue la colophane bleue plaquée sur l’entrée de la bouche. - appliquée sur les
lèvres fumées fermées (bière et taons) ces fourmis soupèsent seulement le
silence la pulsation que rien ne justifie qu’on laisse errer au ciel.
♦
c’est la saint martin une pie… un geste nous y lisons visage - feu et justesse
(juste après) d’une voix qui passe. on s’installe dans le cœur brouillé de
l’eau panaches de tanaisies prunelles noires cette fois toiles de rosée
(captives) brouillé sur l’eau sans relâche en terrain presque vague pommiers de
pommes rousses
légers et mobiles la mésange tête en bas comme ce qui échappe échappe échappe ,
dans le caddie quatre dont un qui louche mes enfants, et la phalène à Yport
palpite sortie du bassin pour pieds , mise à sécher sur le mur auprès du bac à
sable
suite le lundi 24 décembre
2012
épisode 1 , 2, 3, 4, 5
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