« Sur la page blanche
qui est devant moi (cette page qui m'a toujours paralysée au point que je ne
peux écrire un seul poème autrement que dans "ma tête" avant de le faire
atterrir sur le papier!) je pose ces mots […] C'est dans une sorte de nuit et
de vide environnants qu'un poème prend forme peu à peu, comme mû par sa propre
force. […] cette "technique" […] permet de voir en moi le poème et
simultanément de l'entendre. »
Anne Perrier, Arts poétiques, La Dogana, Genève, 1996, p. 12-20, cité
par Jean-Claude Mathieu dans Écrire, inscrire, Images d'inscriptions,
mirages d'écriture, José Corti, collection Les Essais, 2000, p. 117.
[choix de Matthieu Gosztola]
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