« Deubel était considéré comme l'un des plus importants
poètes de son vivant. Il s'est suicidé un jour de juin 1913, dans la Marne, âgé
de 34 ans, à bout d'une vie de chien qu'il voulut consacrer entièrement à la
poésie. Il n'eut de cesse qu'il repoussât l'offre familiale réitérée de métier
d'épicier de luxe.
Disparu aussi après avoir pris soin de détruire ses manuscrits et sa
correspondance.
Son œuvre - essentiellement de sonnets - publiée de son vivant
confidentiellement, fut rééditée en 1914 au Mercure de France. » (lire l’ensemble
de ce texte)
(Patrick Beurard Valdoye)
Poète français, considéré comme le dernier des poètes maudits, Léon Deubel est né
à Belfort le 22 mars 1879. Il s’est jeté dans la Marne, à Maisons-Alfort, le 12
juin 1913.
« Il s’inspira de Verlaine, Laforgue et des premiers expressionnistes
allemands. Il composa essentiellement des sonnets et certains furent même mis
en musique par son ami Varèse » (source)
Bibliographie (source)
La Chanson balbutiante. Éveils,
Sollicitudes, la Chanson du pauvre Gaspard, 1899.
Le Chant des Routes et des Déroutes, 1901.
À la Gloire de Paul Verlaine, 1902.
Léliancolies. La Chanson du pauvre
Gaspard, 1902.
Sonnets intérieurs, 1903.
Vers la vie, 1904.
Sonnets d'Italie, 1904.
La Lumière natale, poèmes, 1905.
Poésies, 1905.
Poèmes choisis, 1909.
Ailleurs, 1912.
Régner, poèmes, 1913.
Œuvres de Léon Deubel. Vers de jeunesse.
La Lumière natale. Poésies. Poèmes divers. L'Arbre et la Rose. Ailleurs. Poèmes
divers. Appendice, préface de Georges Duhamel, 1929.
Lettres de Léon Deubel, 1897-1912., 1930.
Chant pour l'amante, 1937.
Florilège Léon Deubel, publié à
l'occasion de son centenaire, 1979.
Patrick Beurard Valdoye consacre un dossier à Léon
Deubel dans le numéro 1008 de la revue Europe (avril 2013)
Un petit dossier
sur le poète, les œuvres
de Deubel disponibles sur Gallica.
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