Antoine Emaz vient de publier un nouveau recueil de notes, Flaques, aux éditions Centrifuges
« Il faut qu’un poème prenne la forme du vivant, lui-même en perpétuel mouvement. On voit que ce n’est pas simple. Mais le principe est bien celui-là : à un instant précis, du vif se cristallise en mots et invente sa forme. »
« Écrire s’enracine dans un certain nombre de hantises profondes. Même si l’œuvre bouge un peu, c’est toujours pour finalement retourner à ces points d’ancrage qui font l’identité de l’auteur. En théorie, on peut écrire sur n’importe quoi. En pratique, on n’écrit que sur ce qu’il est nécessaire d’écrire. Le reste passe sous silence, ne retient pas la main, ne s’impose pas. »
Antoine Emaz, Flaques, éditions Centrifuges, 2013, pp. 28 et 33