Yvan Mignot (écrivain et traducteur du russe…chez Verdier, l’oeuvre de Harms et prochainement les textes de Khlebnikov de 1919 à 1922) ayant fait part à Liliane Giraudon de ses réserves à propos de la traduction d’un vers de Maïakovski dans les annonces du Printemps des poètes ("Il nous faut/ arracher la joie/ aux jours qui filent"), cette dernière lui a demandé s’il retraduirait l’ensemble du poème.
Il s’agit en fait d’un poème écrit après qu'Essénine se soit ouvert les veines avant de se pendre en décembre 1925 à l'hôtel "Angleterre" à Léningrad, et pas dans la jeunesse de Maïakovski contrairement à ce que son portrait sur l'affiche laisserait entendre. Il s’agit de donner un nouvel éclairage et non d’attaquer la traduction de Katia Granoff qui a manifestement lu un mot pour un autre, ce qui fait que les jours à venir sont devenus les jours qui filent, comme on le fait de la laine....
Pour lire la traduction du poème « Á Serguéï Essénine » de Vladimir Maïakovski par Yvan Mignot, cliquer sur ce lien