Né en 1933 sous l'occupation japonaise et témoin des exactions de la guerre de Corée, Ko Un se fait moine bouddhiste avant de quitter les ordres en 1962 pour la littérature. Sous la dictature militaire des années 1970-1980, il fonde un collectif d'écrivains opposants au régime ce qui lui vaut emprisonnement et torture.
Depuis l'avènement de la démocratie en Corée du Sud, il est l'un des plus célèbres poètes de son pays, auteur prolifique de plus de 150 ouvrages, dont environ 70 recueils poétiques. Traduit et célébré à l'étranger, il préside le comité chargé de compiler un grand dictionnaire intercoréen dans la perspective de la réunification de la Corée.
Bibliographie en français
La première personne est triste, traduit du coréen par No Mi-Sug et Alain Génetiot, Serge Safran éditeur, 2017
Poèmes de l’Himalaya, traduit par No Mi-Sug et Alain Génetiot, Decrescenzo éditeur, 2015
Fleurs de l’instant, traduit par Ye Young Chung et Laurent Zimmerman, Circé, 2015
Chuchotements, traduit par No Mi-Sug et Alain Génetiot, Belin, 2011
Dix mille vies, Ye Young Chung et Laurent Zimmerman, Belin, 2008
Sous un poirier sauvage, traduit par Han Daekyun et Gilles Cyr, Circé, 2004
Qu’est-ce ? Poèmes zen, traduit par No Mi-Sug et Alain Génetiot, Maisonnneuve et Larose, 2000.
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