« La critique se propose de formuler des jugements valables pour tous. C’est son rôle et il est bon qu’il soit rempli. Mais il est bon aussi de faire sa place au fait important que constitue la rencontre d’un homme et d’un livre : aventure personnelle et singulière comme la rencontre d’un homme et d’un homme. Riche de possibilités, de révélations, de prolongements et d’ébranlements. Il y a des livres qui nous changent – et nous changent en nous-mêmes. »
« Rencontre, c’est-à-dire : le fortuit, le hasard, la chance – et aussi l’entente, l’accord – des itinéraires qui se croisent – des esprits en harmonie – et encore le heurt, le choc de deux lames…
Pour une littérature des rencontres. »
Georges Hyvernaud, Carnets d’oflag, Le Dilettante, 1999, pp. 196 et 204.
(proposition de Philippe Fumery)
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