Poète Pākehā (Néo-Zélandais non-Māori), Anna Jackson vit à Wellington où elle écrit une œuvre qui mêle le domestique à la métaphysique, le lyrique au quotidien, le familier à l’intellectuel. Son dernier livre Pasture and Flock (mars 2018) contient une sélection de ses six premiers recueils ainsi que de nouveaux poèmes, toujours pleins d’esprit, de douceur ou de mordant dans une langue unique et ludique où se croisent écarts de tons et références littéraires variées. Son recueil précédent I, Clodia (2014) est une relecture féministe de Catulle, où elle donne voix à Clodia/ Lesbia, son amante, et imagine la réponse dans une séquence cinglante et touchante à la fois. Dans Thicket (2011), des personnages de contes de fées s’invitent dans le quotidien de la poète pour en exacerber les tensions familiales. Vladimir Maïakovski, William Carlos Williams ou le Néo-Zélandais Robert Sullivan sont, entre autres, régulièrement invoqués pour converser avec légèreté et audace, dans une poésie toujours élégante, étrangement familière, jamais ordinaire. Co-auteure d’un récent recueil de traductions de la poésie de Marlène Tissot (Dernier arrêt avant l’insomnie, 2017), Anna Jackson est une figure incontournable de la poésie néo-zélandaise contemporaine.
Bibliographie :
The Long Road to Teatime, Auckland University Press, 2000
The Pastoral Kitchen, Auckland University Press, 2001
Catullus for Children, Auckland University Press, 2003
The Gas Leak, Auckland University Press, 2006
Thicket, Auckland University Press, 2011
I, Clodia, and Other Portraits, Auckland University Press, 2014
Pasture and Flock, New and Selected Poems, Auckland University Press, 2018
Site internet:
www.annajackson.nz
source photo (site où on peut lire une grande interview de la poète (en anglais)
(fiche réalisé par Luc Arnault, mars 2018)
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