Cette rubrique a changé de nom mais suit le même principe que « le fil utile pour confinés », attirer l’attention des lecteurs du site sur différentes ressources dans le domaine de la littérature, des arts et de la musique. Elle paraît désormais les lundi, mercredi et vendredi.
Sources et ressources
Mots-clés : Gherasim Luca, les archives du CipM, Stefan Zweig, Shakespeare, Giacometti, Jacqueline du Pré, Márta and György Kurtág, Duke Ellington, Johny Hodges
Il vaut mieux remuer une question, sans la décider, que la décider, sans la remuer
(Joseph Joubert)
• Comment s’en sortir sans sortir
Il fallait revenir aux sources ! Comment s'en sortir sans sortir, de et par Gherasim Luca, réalisation de Raoul Sangla (1988).
Voir ce film (55’) en cliquant sur ce lien.
• Les archives du cipM, troisième semaine
À retrouver en cliquant sur ce lien
Notamment Jacques Jouet, Jacques Roubaud, Michelle Grangaud, Jean-Michel Espitallier, Marie-louise Chapelle, Joseph-Julien Guglielmi, Raymond Federman, Liliane Giraudon, etc. (en tout 138 nouveaux enregistrement).
• Stefan Zweig
"Le Monde d'hier : journal d'un européen" de Stefan Zweig
Une série en dix épisodes de 25’ à suivre sur France Culture, découvrir les épisodes en cliquant sur ce lien.
• Le poème de France Culture
quand je considère que tout ce qui grandit
ne tient sa perfection qu'un bref instant
que sur cette immense scène il n'y a rien
à montrer que la secrète influence des astres
quand je vois les hommes comme les plantes
croître être choyés et détruits par l'unique ciel
fortifiés dans leur sève au sommet décroître
jusqu'à porter leur vie brave dans l'oubli
alors d'imaginer ce vain passage
te montre à moi dans l'éclat de ta jeunesse
le temps dévastateur rivalise avec la ruine
change le jour de ta jeunesse en nuit atroce
je suis en guerre avec le temps pour toi amour
ce qu'il t'arrache je le greffe sur toi encore
William Shakespeare, "quand je considère..." sonnet, dans la traduction de Frédéric Boyer, que l’on peut écouter en cliquant sur ce lien, lu par Michel Vuillermoz de la Comédie-Française .
/ARTS/
• Alberto Giacometti
Alberto Giacometti - Qu'est-ce qu'une tête ? (2000), avec des interventions de Jacques Dupin, Balthus, Ernest Pignon-Ernest, etc.
Une ancienne émission de la série « Palettes » à retrouver en cliquant sur ce lien.
/MUSIQUE/
• Jacqueline du Pré,
Jacqueline du Pré - Dvořák Cello Concerto – London Symphony Orchestra cond. Daniel Barenboim – septembre 1968. Voir la vidéo de ce concert.
Pour mémoire, la grande violoncelliste Jacqueline du Pré était l’épouse de Daniel Barenboim. Elle est morte des suites d’une sclérose en plaques en 1987, à l’âge de 42 ans.
• Bach, trois transcriptions
Trois transcriptions jouées par Márta and György Kurtág, à écouter ici.
- Das alte Jahr vergangen ist BWV 614 - Duette in G-Dur BWV 804 - Gottes Zeit ist die allerbeste Zeit (Sonatina BWV 106) - Actus tragicus Recorded by András Kégl on 30 November 2015 Property of Budapest Music Center With the permission of Budapest Music Center
Pour mémoire, Kurtág mêle souvent des transcriptions de Bach et ses propres compositions des Játékok (Jeux)
• Duke Ellington Warm Valley :
à écouter en cliquant sur ce lien.
((((Johnny Hodges, le type qui n’a jamais fait une fausse note de sa vie…
Laissons la parole à Alain Pailler (Plaisir d’Ellington / Duke et ses hommes, Actes-Sud, 1998)
Duke Ellington & His Orchestra - Chicago, 17 octobre 1940
Solistes : Duke Ellington (piano), Johnny Hodges (sax alto), Rex Stewart (cornet)
Warm Valley a beau avoir été enregistré(e) à Chicago, c’est du côté de la Californie que se situe la chaude vallée qui avait inspiré cette composition à Duke Ellington. Au cours d’un voyage en train, admirant un paysage de douces collines qui défilait sous ses yeux, l’image d’une femme exposant en toute innocence/impudeur sa... chaude vallée (…) était venue à l’esprit d’Ellington. Eros toujours à l’affût. D’où cette ballade particulièrement sensuelle confiée au plus sensuel de tous ses musiciens : Johnny Hodges. Autocitation : « Le traitement du matériau sonore selon Hodges procède d’un voluptueux étirement de la note ; étirement qui est comme un gémissement de plaisir mais toujours contrôlé avec une extrême délicatesse, un infini doigté, sorte d’orgasme très doux. « J’ai entendu des femmes dire que son timbre était proprement irrésistible », a rapporté Duke Ellington. De fait, Johnny Hodges jette maints éclairs de beauté dont le point d’impact se situe très clairement au-dessous du niveau de la ceinture. C’est à Hodges qu’échoit le privilège de donner forme à cette chaude vallée entrevue par Ellington dans la ligne opulente dessinée par telles montagnes s’étirant aux regards, successions de courbes qui dévoilent leurs intimes replis ainsi qu’une jeune femme alanguie, « amas doré d’ombres et d’abandons » … Hodges traduit à merveille. »
On peut retrouver les dizaines de ressources déjà proposées (poésie, théâtre, expositions virtuelles, musique, etc.) en cliquant sur ce lien
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