Cette rubrique créée au début du confinement avait pour but d’attirer l’attention des lecteurs du site sur différentes ressources dans le domaine de la littérature, des arts et de la musique. Elle prend fin aujourd’hui.
Elle est riche de cent cinquante à deux cents liens que l’on peut retrouver tout simplement en cliquant ici. (Il faut ensuite descendre en sens chronologique inverse).
Poezibao remercie tout particulièrement Nicole Martellotto, Auxeméry et Isabelle Baladine Howald pour leurs contributions à cet espace de ressources.
Sources et ressources
Mots-clés : Joubert, Elie Delamare-Debouteville, Paul Celan, Charles Fourier, André Breton, Pascal Quignard, Les Beaux-Arts de Dijon, Steve Reich, Coleman Hawkins & Ben Webster, Duke Ellington.
Les mots qui se détachent du papier et les phrazes l’une de l’autre, – et le jeu de l’harmonie et des couleurs dans le style. C’est par les formes que les objets frappent les yeux ; c’est par les formes que les arts frappent l’attention, et les paroles la mémoire.
(Joseph Joubert, Carnets, Gallimard, 1994, p. 521)
• Elie Delamare-Deboutteville - Poète de l'insaisissable - documentaire
"Veilleur de chaque instant, Élie Delamare-Deboutteville aura consacré tous les jours de sa vie à l’expression de cette fragile souveraineté qu’on appelle poésie. Décédé le 1er septembre 2013. Il reste de lui une œuvre vertigineuse, car tout n'a pas été publié." Hubert Haddad
Voir ce documentaire
(Merci à Hubert Haddad)
• Paul Celan lit
[Archive rare] (Extrait Vidéo) Paul Celan lit en allemand des extraits de son recueil Mohn und Gedächtnis publié en 1952 (filmé en 1957), tiré du documentaire : "Paul Celan - Ecrire pour rester humain" de Hans-Dieter Schütt et Ulrich Kasten (2014)
Regarder ce court extrait
• Ode à Charles Fourier d’André Breton
lu par Jean Vilar. Ecouter (28’31)
On peut consulter ce site à propos de ce livre.
Et écouter cette série d’entretiens avec André Breton par André Parinaud (1952)
Écouter cette série (2h30’)
• Pascal Quignard
Pascal Quignard : « décrire son œuvre et par là se raconter » - Émission « Drôle d'endroit pour une rencontre », Ali Baddou
Regarder la vidéo (10’35)
/ARTS/
• Le musée des Beaux-Arts de Dijon
Depuis le 17 mai 2019, on peut découvrir le musée des Beaux-Arts de Dijon entièrement rénové et métamorphosé. Visite à cinq de ses chefs-d’œuvre.
Suivre cette visite
• Des documentaires à la demande
Les films du catalogue de la BPI Les Yeux Doc sont accessibles gratuitement pour toute personne inscrite dans une médiathèque/bibliothèque partenaire. Les Yeux Doc, un service de documentaires en Vidéo à la demande proposé par la Bibliothèque publique d'information (Bpi). Il est gratuit et accessible pour tous les abonnés des bibliothèques, ayant une carte de prêt en cours de validité. Il vous permet de visionner le programme de votre choix dans la limite de 4 programmes par mois.
Le catalogue est constitué de plus de 300 documentaires issus du Catalogue national de films documentaires. Il est régulièrement enrichi par de nouveaux programmes.
Sur cette page, on peut trouver au tout début la liste des médiathèques partenaires et aussi un formulaire pour demander que sa médiathèque devienne partenaire, dans le cas où elle ne figure pas dans la liste
Il y a un quota de films par semaine, mois... selon la médiathèque. Pour la Ville de Paris, 4 par mois.
/MUSIQUE/
• Steve Reich, "Music for 18 Musicians"
February 5, 2011
Museum of Contemporary Art Chicago
Ecouter (1:05:55)
• Le jazz par Auxeméry
Le déconfinement arrivant, terminons-en avec le jazz : 2 choses… Une confiserie à double saxo, et un au-revoir qui swingue gentiment…
1/ Coleman Hawkins & Ben Webster
La Rosita
Ecouter cette version
ou
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Album : Coleman Hawkins Encounters Ben Webster in It’s Groove-Time Baby, Vol. 3
Coleman Hawkins tenor saxophone
Ben Webster tenor saxophone
Oscar Peterson piano
Herb Ellis guitar
Ray Brown double bass
Alvin Stoller drums
Recorded : October 16, 1957
Pas besoin de commentaires trop appuyés.
C’est une rengaine (peut-être) mais avec ces deux-là, ces princes de la fine moustache de macho sympa (enfin… presque… Webster avait parfois la torgnole facile avec les dames, on l’appelait La Brute… Nobody’s perfect !) et du galurin pimpant (avec le Président Lester Young, dont j’ai célébré antérieurement le chapeau avec Mingus), ça devient une ode-friandise.
Peterson est économe au piano, il accompagne, ça le change de ses envolées habituelles !
Et on se dit que La Rosita devait être une bien aimable personne, pour avoir eu de ces amants-là, qui avaient un sacré souffle au cœur dans la musette…
(Si vous êtes curieux, vous avez ça aussi par Eddie South, qu’on appelait « l’Ange Noir du Violon » et qui n’oublie pas les racines gypsy de la mélodie…
Ecouter
2/ Duke Ellington
Auld Lang Syne
Ecouter
Auld Lang Syne, chanson écossaise plus connue des francophones sous le nom de Ce n'est qu'un au revoir, signifie en scots (dialecte Lallans) « Les jours d’antan », ou aussi « l’Amitié de vieille date ». En français et en anglais, ce chant est souvent repris à la nouvelle année ou à la fin de réunions amicales ou de certaines cérémonies maçonniques, ainsi que par un cantique catholique (Restons toujours unis). Bref c’est un chant universel.
On doit la transcription et la publication de cette ballade à Robert Burns à la fin du XVIIIe siècle, à partir de fragments d’une ancienne chanson écossaise. En 1920, le jésuite Jacques Sevin en écrivit les paroles françaises.
Elle fait également partie des nombreux et variés Volkslieder (« chants populaires ») ré-harmonisés par Beethoven dans son recueil Douze chants écossais (harmonisation pour soprano, ténor et basse, avec accompagnement de violon, violoncelle et piano). Écouter.
Image ? Visionner le petit film sur le musée de Dijon.
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